Ce mood, je le confine !

Depuis ces derniers mois, la remise en question, les doutes et la peur du lendemain font partie de notre quotidien, d’où l’envie pour moi ce matin d’écrire un article positif plein d’espoir.

Oui, le monde a changé et avec lui notre mode de consommation ainsi que notre vision de la vie. Mais aux dernières nouvelles, ce confinement touche à sa fin; cette crise nous aura fait réfléchir sur le but de notre vie et le chemin à prendre après tout cela.

Aujourd’hui, je souhaite juste vous exprimer mes ressentis de ces derniers jours, ce mood qui varie, parfois morose, parfois plein d’entrain, parfois plein de doutes et d’amertume ou comme aujourd’hui plein d’espoirs et de reconnaissance.

De ces dernières semaines, je retiendrais simplement une chose « le lâcher prise ». Réapprendre à s’accommoder de tout, prendre son temps, trouver un sens à cette routine à ces jours qui défilent et kiffer tout simplement la vie.

Cet article est pour moi comme un exutoire, un bilan sur cette parenthèse qui sonne comme un arrêt sur image sur ce que j’ai vécue concernant cette pandémie et sur cette humeur négative que je souhaite « confiner » pour que naisse de ces cendres une lueur d’espoir et que je sorte grandie de tout ceci. Je n’ai pas la science infuse mais je parlerai tout simplement avec mon cœur.

Cette maladie que l’on pensait loin de nous, que l’on pensait nocive que pour les autres, s’est avérée beaucoup plus meurtrière que l’on aurait imaginé. Je vais vous avouer une chose, je suis de celles qui pensaient que ce n’était qu’une simple grippe. Qu’on en faisait trop dans les médias, qu’on en parlait trop. Car dans mon passé j’ai tellement connu de situations dramatiques dans mon pays d’origine que cette pandémie dans mon inconscient n’avait pas la même ampleur. Mais ici, il n’est nulle question de comparer, aucune tragédie n’est pareille et avec elle son lot de désespoir.

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Et il a fallu que cela arrive en Europe, plus précisément en France dans le Grand Est, ma région de résidence pour que je prenne conscience de l’ampleur du fléau. Puis, lorsque le président de la République a décidé de fermer les écoles et les universités, les choses sont devenues encore plus concrètes dans ma tête. L’heure n’était plus à la rigolade.

Mais je crois que l’on prend vraiment conscience quand dans notre entourage, dans nos cercles d’amis ou dans nos connaissances, on apprend que quelqu’un l’a. En effet, on reçoit comme un électrochoc, une grande tristesse ; c’est ce qui m’est arrivé il y a de cela quelques semaines. J’ai réellement pris conscience que ça n’arrivait pas qu’aux autres. Cette maladie tue, elle est bien réelle. Donc de grâce, faisons attention et respectons toutes les consignes promulguées par les gouvernements.

Cette crise m’a encore fait prendre conscience que nous n’étions pas immortels, que la vie nous n’en avons qu’une et profitons pour ne pas regretter demain d’être passé à côté de tellement de choses. Vivre ce n’est pas faire des choses extraordinaires mais c’est vivre sa vie, d’être connectée à elle, la vivre pleinement, c’est faire de sa routine quelque chose d’extraordinaire. Aussi, il est primordial de vivre pour soi et pour ce qu’on aime, de croire et de réaliser ses rêves même les plus fous.

Je vais sûrement dire des banalités ou des phrases à l’eau de rose, mais profitons de chaque instant. Ne plus se surcharger d’ondes négatives, cultivez la « positive attitude » comme dirait une ancienne chanteuse 😊, ne plus vivre par procuration.

Cette crise m’a fait remarquer que nous nous encombrons de tellement de futilités, de banalités, que nous sommes que de simples passagers sur terre. Le monde s’est arrêté de tourner, et la terre s’est mise à respirer à vivre comme si elle nous disait que nous ne sommes pas si indispensables vis-à-vis d’elle, elle a repris ses droits.

Je me suis mis à regarder les choses différemment, j’ai redécouvert mon village, entre petites balades dans ma campagne près du lac et contempler la nature. Des fois, nous partons loin mais nous avons tendance à oublier la beauté qui se trouve à proximité, soyons autant curieux d’apprécier notre environnement avant d’apprécier celle des autres. Après ce confinement mon mode de consommation doit changer, envie d’inculquer encore plus à mes enfants nos deux cultures métissées en parallèle à la découverte d’autres choses. Un petit retour aux sources s’impose pour moi et mes enfants, qui sera sûrement développé dans un futur article.

Le mot de la fin sera celui d’apprécier ce que nous avons. Cette crise n’étant pas totalement terminée, après le confinement respectons de manière scrupuleuse les consignes barrières pour que ce ne soit plus qu’un mauvais souvenir.

Et vous quel enseignement aurez-vous tiré de ce confinement ? Sortirez-vous plus grandis et/ou serez-vous une meilleure version de vous-même ?                                          

Nelamun